Opera   logo La grande opération communication bat son plein chez Mozilla et sur la Toile, dans la perspective de la sortie d'ici à la fin du mois de Firefox 3. Plus discrètement, l'éditeur Opera Software fait également valoir les atouts en termes de sécurité de son navigateur dont la mouture 9.5 est en préparation, avec une version bêta 2 disponible depuis le mois d'avril et pour laquelle nous avions consacré une actualité.


Sécurité : Opera 9.5 ne sera pas en reste

Le navigateur norvégien propose déjà dans son arsenal sécuritaire une protection anti-fraude (anti-phishing) qui sera améliorée dans la version 9.5, notamment grâce à l'adoption d'une signalétique spécifique propre à la technologie Extended Validation adoptée par certains sites dont PayPal. La couleur verte pour la barre d'adresse signifie par exemple qu'un site est parfaitement légitime. Mais, à l'instar de Firefox 3, Opera 9.5 s'occupera également de la lutte contre les malwares, tout l'objet d'un accord récemment signé avec la société Haute Secure connue pour ses logiciels gratuits dans le domaine, prenant la forme de barre d'outils pour Firefox et Internet Explorer.

Une nouvelle fonctionnalité est ainsi à prévoir et lorsqu'un utilisateur tentera de visiter un site connu pour être l'hôte de malwares ou qui a été détourné afin de délivrer des chevaux de Troie, vers et autres bestioles du même acabit, des messages l'avertiront de la dangerosité de son action. La liste noire desdits sites fournie par Haute Secure délivrera également diverses informations sur les sites incriminés, et s'appuiera sur une vérification... humaine grâce à l'implication d'une communauté. Contrairement à Firefox où la liste noire est générée par Google et fournie par son groupe StopBadware.org, cette liste n'est pas stockée en local, sans que pour autant cela ait un impact sur la bande passante, affirme Opera Software.

Pour briller dans les salons, sachez que ces mécanismes de défense s'inscrivent dans la lutte contre une technique très en vogue chez les cyberscriminels, le drive-by download. Typiquement, il s'agit de télécharger automatiquement un malware à l'insu de l'utilisateur par le biais d'une page Web spécialement conçue ou infectée, en profitant d'une faille dans le navigateur ou le système d'exploitation.