L'association Alternative Mobile, chargée de représenter les intérêts des opérateurs mobiles virtuels ( MVNO ) et fondée au mois de septembre 2007, s'inquiète des récents propos de Nicolas Sarkozy qui a émis l'idée de la création d'une taxe pour compenser la fin du financement de la télévision publique par la publicité.
Pour trouver les 800 millions d'euros annuels que cela représente, le président français souhaite instaurer une "taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à Internet ou la téléphonie mobile. "
La survie des MVNO en question ?
Or, estime Alternative Mobile, le modèle économique des opérateurs virtuels n'est pas des plus robustes par rapport aux trois opérateurs mobiles français ( Orange, SFR, Bouygues Telecom ) qui occupent la quasi-totalité du marché.
" La concurrence sur la téléphonie mobile s'exerce dans des conditions très difficiles pour les MVNO, qui sont encore très fragiles face aux opérateurs historiques ", a ainsi souligné l'association, qui voit un risque mortel dans l'application d'une éventuelle taxe.
" Là où une nouvelle taxe pourrait perturber les acteurs historiques, elle risque en revanche d'être fatale aux MVNO, tous encore engagés dans une phase d'investissement, et pour lesquels une taxe sur le chiffre d'affaires ne ferait que repousser davantage la perspective d'atteindre un jour leur équilibre économique ", poursuit-elle.
Et faire disparaître les MVNO, c'est redonner aux trois opérateurs les moyens de verrouiller le marché au détriment des consommateurs, attitude pour laquelle ils ont déjà été condamnés à de lourdes amendes. Malgré leur faible présence sur le marché ( tout juste 4% après 3 ans d'existence ), la quinzaine d'opérateurs mobiles virtuels tente tant bien que mal de trouver une place dans un marché solidement tenu par les trois opérateurs historiques.
Pour trouver les 800 millions d'euros annuels que cela représente, le président français souhaite instaurer une "taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication, comme l'accès à Internet ou la téléphonie mobile. "
La survie des MVNO en question ?
Or, estime Alternative Mobile, le modèle économique des opérateurs virtuels n'est pas des plus robustes par rapport aux trois opérateurs mobiles français ( Orange, SFR, Bouygues Telecom ) qui occupent la quasi-totalité du marché.
" La concurrence sur la téléphonie mobile s'exerce dans des conditions très difficiles pour les MVNO, qui sont encore très fragiles face aux opérateurs historiques ", a ainsi souligné l'association, qui voit un risque mortel dans l'application d'une éventuelle taxe.
" Là où une nouvelle taxe pourrait perturber les acteurs historiques, elle risque en revanche d'être fatale aux MVNO, tous encore engagés dans une phase d'investissement, et pour lesquels une taxe sur le chiffre d'affaires ne ferait que repousser davantage la perspective d'atteindre un jour leur équilibre économique ", poursuit-elle.
Et faire disparaître les MVNO, c'est redonner aux trois opérateurs les moyens de verrouiller le marché au détriment des consommateurs, attitude pour laquelle ils ont déjà été condamnés à de lourdes amendes. Malgré leur faible présence sur le marché ( tout juste 4% après 3 ans d'existence ), la quinzaine d'opérateurs mobiles virtuels tente tant bien que mal de trouver une place dans un marché solidement tenu par les trois opérateurs historiques.
Source :
AFP