Stéphane Richard plaide pour cette évolution depuis bien longtemps et souligne les nombreux exemples de marchés à trois opérateurs, et pour des marchés "infiniment plus importants que les plus grands pays européens".
L'Europe serait sous le double effet de rapprochements fixe-mobile et mobile-mobile et le patron d'Orange se demande bien "pourquoi la France serait une exception à cette logique de consolidation" à l'oeuvre ailleurs en Europe et dans le reste du monde.
Constatant la forte baisse des prix des forfaits mobiles depuis l'arrivée de Free Mobile en 2012, Stéphane Richard suggère que le marché a atteint un plateau, avec une "économie numérique qui serait menacée si on allait plus loin dans cette logique".
On se souvient pourtant que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait invité les opérateurs télécom à s'occuper des investissements dans leurs réseaux plutôt qu'à chercher à se rapprocher.