Dans le cadre de la mission Artemis I, la Nasa annonce que la capsule spatiale habitable Orion a quitté mardi la sphère d'influence gravitationnelle de la Lune. En début de semaine et pour la dernière fois avant son retour sur Terre, Orion avait survolé la surface de la Lune à moins de 130 km.

Ce deuxième survol au plus proche de notre satellite naturel a permis à l'engin spatial de tirer parti de son attraction gravitationnelle et se placer sur sa trajectoire de retour. Désormais, la force de gravité de la Terre est la principale force gravitationnelle qui agit sur Orion.

Via son compte sur Flickr, l'Agence spatiale américaine publie des images en haute résolution qui ont été acquises par Orion à l'occasion de son dernier rendez-vous au plus près de la Lune. Deux d'entre elles suscitent notamment l'émerveillement de l'ancien astronaute américain Scott Kelly.

Un bout de la face cachée de la Lune

Sur une photo, il est en prime possible de distinguer le logo de l'Agence spatiale européenne (ESA) apposé sur le module de service d'Orion.

Prise le 20e jour de la mission Artemis I par une caméra située à l'extrémité de l'un des panneaux solaires d'Orion, la photo en haute résolution dévoile une partie de la face cachée de la Lune juste derrière le vaisseau spatial habitable.

Afin de profiter d'un maximum de détails, un tour sur la galerie Flickr de la Nasa s'impose. D'autres magnifiques clichés de la mission Artemis I sont à disposition.

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Amerrissage le 11 décembre

Après la séparation du module de service et la rentrée atmosphérique qui mettra le bouclier thermique à l'épreuve du feu avec une température proche de 2 800 °C, Orion déploiera un dizaine de parachutes à 6 km d'altitude. L'amerrissage dans l'océan Pacifique est prévu pour le 11 décembre avant 18h GMT.

Pour un voyage similaire mais habité, la mission Artemis II est prévue pour 2024. C'est avec Artemis III que des astronautes fouleront à nouveau la surface de la Lune.

Une date de lancement pour Artemis III est prévue pour 2025 au plus tôt, même si c'est une échéance qui paraît très optimiste à ce stade, avec l'implication d'une version de Starship de SpaceX comme atterrisseur.