Cela sent comme une fin de parcours pour LimeWire. Depuis 2006, le service de partage de fichiers via P2P est concerné par une procédure judiciaire intentée par la Recording Industry Association of America qui défend les intérêts de l'industrie du disque aux États-Unis.
En mai dernier, un juge a ainsi reconnu LimeWire coupable de violation et d'incitation des utilisateurs à la violation des lois sur le copyright. Un procès début 2011 déterminera le montant des dommages-intérêts que LimeWire devra débourser.
Déjà annoncé mort à plusieurs reprises, LimeWire est aujourd'hui sous le coup d'une injonction permanente l'obligeant à désactiver les fonctionnalités de recherche, téléchargement ou échange de fichiers de son service, et à bloquer le partage de fichiers musicaux non autorisés.
Sur son site officiel, LimeWire annonce la sanction en page d'accueil : " LimeWire a l'obligation de cesser la distribution et le support de son logiciel de partage de fichiers. Télécharger ou partager du contenu sous copyright sans autorisation est illégal ".
Le PDG de LimeWire se dit déçu de la tournure des évènements, soulignant toutefois bien que l'injonction ne s'applique que pour le service de partage de fichiers en P2P et que la société va proposer prochainement un service musical complètement nouveau. George Searle souhaite continuer à travailler avec l'industrie de la musique, et estime que LimeWire a été un " pionnier pendant des années " pour " combler le fossé entre la technologie et les détenteurs de droits ".
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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