Dailymotion_logo L’année dernière, plusieurs acteurs de l’Internet et des médias parmi lesquels CBS, Fox, Microsoft, NBC Universal, Viacom, The Walt Disney Company mais aussi Dailymotion, MySpace et Veoh Networks ont signé aux Etats-Unis une série de principes afin de permettre le développement de contenus en ligne auto-produits dans le respect de la propriété intellectuelle des ayants droit.

En souscrivant à ces principes User Generated Contents, ils se sont par exemple engagés à mettre en place de meilleures technologies de filtrage pour bloquer les contenus frauduleux avant diffusion, ou encore conserver pendant 60 jours les informations concernant des utilisateurs ayant mis en ligne du contenu, histoire de les communiquer en cas d’infraction constatée. Cette initiative a été saluée par Winston Maxwell, avocat français du cabinet américain Hogan & Hartson qui a indiqué à l’agence de presse Reuters que " les sites de partage de vidéos sont en train de s’autoréguler, de se responsabiliser ". Bon point pour ces sites donc, même si on notera au passage que Google, propriétaire de YouTube, n’a pas signé cette charte UGC.

Logo GNT Par contre, mauvais point pour les téléchargements illicites qui se poursuivent. " Il n’y a pas véritablement de signes d’amélioration pour ce qui concerne le peer to peer et le téléchargement. Le téléchargement illicite est réellement le problème le plus épineux surtout avec le développement du haut débit qui, peut-être, peut tuer la vidéo à la demande, voire l’industrie du film à long terme. "

Maxwell ne met d’ailleurs pas l’infraction aux droits d’auteur sur les sites de partage de vidéos et via P2P ou téléchargement sur le même pied d’égalité. Pour lui, une mise en ligne de ce qui reste un extrait d’une vidéo sur un site de partage peut inciter l’internaute à l’achat, ce qui n’est pas le cas ailleurs. " On peut penser qu’un titre musical téléchargé illégalement est un titre qu’on n’achètera pas ". Le manque à gagner pour l'industrie lésée serait donc considérable.