La préfecture de police de Paris a récemment lancé un appel d'offres concernant l'acquisition de "mini-drones professionnels" spécialisés dans les "missions de surveillance aériennes à basse altitude" selon les documents consultés par l'AFP.

La police est déjà équipée de drones légers, un exemplaire a d'ailleurs été utilisé lors de l'exercice entre le RAID et le GIGN mardi dernier à la gare Montparnasse (on y simulait un attentat de grande ampleur assorti d'une prise d'otages).

Drone Dii Agras MG-1

Désormais habituée aux drones légers, la préfecture de police souhaite passer au stade supérieur : "De l'ultra léger, on passe au modèle supérieur, avec une meilleure technologie et une durée de vol plus importante."

Le cahier des charges implique des drones équipés d'une caméra haute définition ainsi que d'une caméra thermique avec "au moins six moteurs électriques". Le poids de chaque engin ne devra pas dépasser 10 kg et ils devront être "facilement transportables" pour être déployés en moins de cinq minutes et être "difficilement détectables de façon auditive, ainsi que par les moyens de détection thermiques et électromagnétiques" à une hauteur de 100 mètres.

Chaque drone devra par ailleurs être capable de voler plus de 30 minutes avec une charge d'un kg. L'opérateur qui les dirige devra pouvoir le faire jusqu'à une distance de 1 km et le tout devra être agrémenté d'un mode de vol automatique et manuel. La préfecture de police de Paris a indiqué que le marché, qui s'établira sur deux années est associé à une enveloppe de 429 600 euros, qui devra comprendre la formation des pilotes.