C'est le 23 avril prochain que la capitale française accueillera une étape du championnat de formule électrique. La FIA (Fédération internationale de l'automobile) a confirmé le rendez-vous la semaine dernière.
Pour cette seconde saison, le championnat passera enfin en France, et comme c'est la coutume pour la Formule E, les affrontements n'auront pas lieu sur des circuits spécifiques, mais directement au coeur des grandes villes, sur un tracé encadré et prédéfini.
C'est là le principal avantage de la Formule E : les bolides 100 % électriques ne polluent pas et ne font presque aucun bruit, ce qui permet d'accueillir des compétitions dans les villes, y compris dans les zones historiques protégées. L'objectif est également de faire de ce rendez-vous un événement plus populaire que la traditionnelle Formule 1 dont les places se négocient au tarif fort, ce qui permet par ailleurs de faire la promotion du développement des véhicules électriques et des voitures propres.
Globalement, la Formule E sert également de laboratoire aux constructeurs. Dans le domaine de la Formule 1, nombre d'avancées se sont déclinées au fil des années sur le secteur des véhicules particuliers : développement des turbos, des injecteurs, de la réduction de la consommation en carburant... La FIA espère que les technologies développées pour la Formule E profiteront également au développement du véhicule électrique grand public.