Annoncée il y a quelques semaines déjà, l’imprimante 3D de Pearl est enfin disponible à l’achat, le site étant ainsi parmi les premiers à proposer aux particuliers d’accéder à cette technologie révolutionnaire, Materiel.net ayant récemment fait de même en proposant les produits issus de la marque 3D systems, dont la Cube proposée au-delà des 2400 €.
Les réalisations possibles affichent une taille maximale de 22 cm de long pour 14,5 cm de profondeur et 15 cm de hauteur. Évidemment, il s’agit d’une imprimante utilisant du plastique (ici de l’ABS) pour ses réalisations.
Concernant sa fiche technique, sa vitesse d’impression est de 24 cm3 par heure ou 80 à 120 mm par secondes.
Elle dispose d’un écran LCD ainsi que d’un lecteur de cartes SD permettant de lancer des impressions directes sans avoir à la connecter à un PC.
L’EX1 se décline en trois versions, la formule "basic" vendue seule pour 799,90€, la version EX1 Plus qui intègre le logiciel 3D Trimodo pour 899,90 € et la version ScanCopy qui correspond au second pack associé au logiciel Triscarch 3D pour 1099,90 €.
L’imprimante est livrée déjà assemblée, un point notable dans le marché de l’imprimante 3D souvent livrée en kit nécessitant un assemblage ou même des notions d’électronique.
Une fonction scanner est associée aux versions les plus chères, d’un fonctionnement relativement simple, il se base sur une plateforme disposant de repères d’échelle. Il suffit alors de positionner la pièce à modéliser au centre et de la prendre en photo sous plusieurs angles. Un logiciel reconstruit alors la pièce d’après l’ensemble des données collectées.
Deux échantillons qui démontrent parfaitement le fonctionnement de l’impression 3D et les capacités de cette EX1 qui se révèle véritablement intéressante compte tenu de son prix relativement réduit.
On retrouve ainsi un vase présentant des faces ajourées, imprimée avec l’épaisseur la plus fine permise par l’imprimante. Concrètement, comprenez que la structure
Dans cette configuration, la pièce se veut flexible, très fine, et le débit de l’impression est si régulier qu’on ne constate aucun défaut en transparence, qui pourrait se traduire par des taches de couleur plus foncée.
Autre échantillon reçu, la reproduction d’un chien dont la musculature impressionne par ses détails. Cette fois, l’impression mise sur un trait un peu plus élargi, et multiplie les couches pour proposer une structure "
À une distance de 50 cm, il est impossible de voir les différentes couches qui la constituent, ce n’est qu’en s’approchant que l’on peut constater les différentes couches qui composent la pièce.
On remarquera que l’impression 3D impose la fabrication de sortes de socles permettant d’amener une base servant d’appui à la l’impression à la hauteur voulue.
En résultent quelques imperfections dues à la séparation de la pièce des différentes bases nécessaires à l’impression.
Toujours est-il qu’il s’agit d’une très bonne approche de l’impression 3D et qu’il est bien entendu possible de retravailler les pièces imprimées en les ponçant, en les peignant ou en accentuant les détails à l’aide de petits outils.
800 € n’est pas encore forcément une somme accessible à chacun, on notera que les bobines de fil en ABS ( 6 couleurs disponibles + des versions phosphorescentes) sont proposées à 29,90 € pour 1Kg de matière. Ici, notre chien de 10 cm de haut par 11 cm de large par 4cm de profondeur ne pèse que 27 grammes, soit un prix de fabrication ( hors imprimante et électricité) d’environ 80 centimes. Un investissement qui pourrait être rentabilisé pour qui maitrisera les outils de conception 3D et souhaite ouvrir sa boutique d’artisanat 3D, ou pour les passionnés de modélisme souhaitant réaliser très simplement des pièces uniques.