La Criirad, l'association qui défend le droit à l'information sur la radioactivité tire la sonnette d'alarme auprès des utilisateurs de pendentifs ou patches dits "énergétiques" et anti-ondes.

Aujourd'hui, notre corps est presque sans cesse bombardé d'ondes électromagnétiques : Réseaux cellulaires, électriques, WiFi... Impossible ou presque d'y échapper, et les études concernant les dangers d'une exposition prolongée à ces ondes sont multiples, avec des résultats variables.

De cette situation est née un véritable business, celui de la vente de pendentifs "anti-ondes" qui surfent sur l'aspect tendance des médecines parallèles et profite de la psychose que peut générer les études les plus alarmistes sur le sujet.

Criirad

Les produits proposés sont nombreux, notamment les pendentifs censés protéger le porteur des ondes électromagnétiques, principalement celles des téléphones portables. Le sérieux du produit est ainsi remis en doute lorsqu'il évoque également être capable de renforcer les défenses immunitaires, ralentir le processus de vieillissement, prévenir le cancer, favoriser la hausse des revenus et tout un tas de promesses farfelues...

À défaut de prouver une réelle efficacité à protéger le porteur des ondes comme ils le déclarent ( étonnant d'ailleurs qu'un pendentif de la taille d'une pièce de 2€ suffise à créer un champ protecteur autour du porteur, mais passons), ces produits se révèlent particulièrement dangereux pour la plupart.

Les modèles vendus par Quantum Science et Scalar Energy seraient en effet radioactifs et potentiellement cancérigènes selon la Criirad qui dénonce cela dans un rapport publié ce jeudi.

Criirad 2

"Les analyses effectuées par le laboratoire de la Criirad ont révélé que les objets contrôlés ont des niveaux de radioactivité naturelle anormalement élevés qui les apparentent à du minerai radioactif. Les concentrations en produits radioactifs sont de l'ordre de 100 fois à 10 000 fois supérieures à l'activité moyenne des sols." Évoque l'association.

Les risques sont multiples : irritation de la peau et développement potentiel d'une forme de cancer. Même portées par-dessus un vêtement, les radiations seraient néfastes pour le porteur.

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On retrouverait également ces matières radioactives sur les autocollants à appliquer sur les smartphones pour limiter les radiations, un comble.

Un des problèmes principaux est que ces produits sont vendus dans les grands réseaux de distribution comme Amazon. Outre la publicité mensongère dont ils font preuve, le risque sanitaire est bien réel, et la situation est d'autant plus alarmante que ces objets jouent justement sur l'étiquette inverse en se présentant comme des outils au service de la santé et du bien-être.

LA DGCCRF a été saisie par la Criirad tout comme la Commission de la Sécurité des Consommateurs, une enquête est ouverte.

Source : L'Express