Piratage : voici la liste noire de l'Union européenne

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Actualités Piratage : voici la liste noire de l'Union européenne

Publié le 17 décembre 2022 à 08:10 par Jérôme G.

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L'Union européenne a aussi sa liste noire du piratage. Elle contient notamment des sites web et services en ligne qui sont à son goût peu regardants en la matière.

C'est une liste plus méconnue, mais comparable à celle qui provient du rapport spécial 301 du Bureau du représentant américain au Commerce sur les droits de propriété intellectuelle. La Commission européenne a publié en début de mois la troisième édition de sa liste de surveillance de la contrefaçon et du piratage.

Cette liste de surveillance répertorie les marchés en ligne et physiques situés en dehors de l'Union européenne qui facilitent, tirent profit ou se livrent à du piratage et de la contrefaçon, avec une atteinte aux droits de propriété intellectuelle.

De la même manière que la liste américaine, la liste européenne a pour objectif d'exercer une forme de pression diplomatique, afin d'inciter des autorités locales à mener des actions de lutte dans ce domaine. Elle doit également renforcer la coopération avec des partenaires commerciaux de l'UE.

La dernière liste de surveillance se base sur des contributions reçues dans le cadre d'une consultation publique entre le 15 décembre 2021 et le 14 février 2022. L'Office européen de police Europol et l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) ont apporté leur pierre à l'édifice.

Du côté des acteurs en ligne et du piratage, la liste de surveillance pointe du doigt des sites d'hébergement de fichiers (cyberlockers) pour du téléchargement direct et des services d'hébergement de vidéos en streaming, des services de stream-ripping pour extraire un contenu audio ou audiovisuel depuis des plateformes de streaming.

Sont aussi listés des sites web de liens vers des contenus piratés, des sites d'indexation P2P et BitTorrent, des sites de téléchargement sans les accords idoines, des applications de piratage, des fournisseurs d'hébergement, des services IPTV illicites, des réseaux sociaux et des services dits de soutien au piratage.