Chine, Russie, Ukraine et désormais Suisse et Italie. Ces deux derniers pays viennent d'entrer dans liste annuelle publiée par le comité anti-piratage du Congrès aux États-Unis.
Afin de combattre la violation de droits d'auteur ( films, musique, jeux vidéo, logiciels... ), cette liste attire l'attention sur des pays où les niveaux de piratage sont considérés élevés et pour un cadre législatif qui favorise son expansion.
La Suisse est critiquée pour sa législation jugée " inadéquate " faisant d'elle une terre d'accueil pour des sites dont le but est de " faciliter " et " permettre un piratage massif " d'œuvres. La Suisse est ainsi qualifiée " d'aimant " pour de tels sites.
Aucun site n'est explicitement cité. Si Ars Technica rappelle que RapidShare est hébergé en Suisse, le site d'hébergement de fichiers ne se sent pas visé.
Pour l'Italie, le rapport estime que son cadre législatif n'est pas suffisant pour répondre au piratage et qu'aucun effort n'est mené en ce sens.
Alors que la Suisse et l'Italie font leur entrée, le Canada et l'Espagne sortent par contre de la liste de surveillance pour être placés en transition.