Selon cette étude, le taux de piratage dans le monde a augmenté, passant de 41 % en 2008 à 43 % en 2009. Il s'agit de l'installation de logiciels sans licence sur des ordinateurs. Si la tendance mondiale est à la hausse, c'est notamment sous l'impulsion de marchés comme la Chine, l'Inde et le Brésil. C'est toutefois assez paradoxal car pour ces pays le taux de piratage continue de diminuer à respectivement 79, 65 et 56 %. Mais comme dans le même temps ces pays pèsent de plus en plus dans la part de marché mondiale du logiciel, leur taux de piratage qui demeure élevé est plus visible à l'échelle mondiale.
Le point en France
Pour la France, le taux de piratage est annoncé en baisse... de 1 %, ce qui avec 40 % situe l'Hexagone en dessous de la moyenne mondiale de 43 %, et non plus à égalité comme en 2008. À comparer avec les pays limitrophes : Espagne ( 42 % ), Italie ( 49 % ), Suisse ( 25 % ), Allemagne ( 28 % ), Belgique ( 25 % ). La France occupe ainsi une 24e place mondiale, mais son taux de piratage demeure supérieur à la moyenne européenne de 35 %.
" Un taux de piratage de 40 % reste pour le moins inacceptable. Tandis que nous émergeons de la plus sévère récession que l'économie mondiale ait connu depuis ces vingt dernières années, nous devons continuer de sensibiliser les gouvernements, entreprises et consommateurs aux risques liés au vol de logiciel et à l'impact réel du piratage de logiciels sur l'économie de la France "
, a déclaré Natacha Jollet-David, porte-parole de la BSA.
En France, la valeur commerciale des logiciels illégaux s'élève à 2,544 milliards de dollars en 2009 ( 2 milliards d'euros ). On remarquera au passage que la BSA ne parle plus de manque à gagner.