L'année dernière, Sony tremblait suite au piratage massif de ses données entrainant des pertes estimées à 35 millions de dollars. Entre films non exploités diffusés dans la nature, emails, correspondances diverses... Les employés de Sony ont également été touchés, puisque leurs adresses, fiches de salaire, numéros de sécurité sociale et dossiers personnels ont également été diffusés sur la toile, et pour certains, revendus sur des réseaux pirates avec pour conséquence un certain nombre de fraude et d'usurpation d'identité.
Une partie des employés concernés a ainsi porté l'affaire en justice. Suffisamment nombreux à se retourner contre Sony, les avocats ont proposé de tourner l'affaire en action de groupe. Sony a bien tenté un temps d'éviter de voir une action de groupe se former, stipulant qu'aucun des plaignants n'avait subi de perte financière. Malgré tout, le juge en charge du dossier a estimé que l'affaire pouvait bel et bien être portée en justice sous le coup d'un recours collectif, ce qui a entrainé Sony à tenter de négocier un dédommagement en dehors des cours de justice.
On ne connait pas encore les détails de l'arrangement négocié. Notons qu'à ce jour, l'identité de l'instigateur du piratage reste inconnue. Les différents services d'enquête suspectent la Corée du Nord, mais sans disposer de preuves concrètes de l'implication de Pyongyang.