La semaine dernière a eu lieu l'assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe audiovisuel TF1. À cette occasion, le cas de Facebook a été évoqué mais pas en sa qualité de réseau social. C'est plutôt la plateforme Facebook pour les vidéos en ligne - dont le succès est grandissant - qui a été évoquée et pour parler de piratage.
Directeur des affaires juridiques de la première chaîne française, Sébastien Frapier a déclaré : " On est quand même très inquiet aujourd'hui (ndlr : propos rapportés par l'AFP) ". Répondant à une question sur les actions menées en matière de lutte contre le piratage de contenus, il a souligné que Facebook est une plateforme " très importante de contenus cinématographiques et audiovisuels ", sans " système de filtrage. "
Cette inquiétude va-t-elle se transformer en action devant les tribunaux ? On se souviendra en effet du combat au long cours mené par TF1 à l'encontre de YouTube et Dailymotion pour la diffusion illégale de programmes et séries, ainsi que d'extraits d'émissions de TF1.
En mettant en avant son filtre anti-piratage Content ID, YouTube était finalement parvenu à un accord avec TF1 fin 2014 alors que la rixe avait débuté en 2007. Un mois après ce dénouement, Dailymotion était condamné à payer 1,3 million d'euros à TF1.