On sait depuis le début de l'annonce du rachat d'Activision Blizzard par Microsoft que Sony chercherait à empêcher le deal par tous les moyens. Le groupe japonais a ainsi fait jouer ses contacts auprès de toutes les autorités pour tenter de verrouiller le processus de rachat, se présentant en victime et évoquant combien Call of Duty, franchise d'Activision, était essentielle à son écosystème PlayStation.

Pour Sony, voir Call of Duty tomber entre les mains de Microsoft est inacceptable, et le titre est devenu un des arguments principaux de la marque ces derniers mois, malgré les engagements de Microsoft à continuer de décliner la franchise sur PlayStation.

Sony organise un chantage douteux

Dans un document présenté à la FTC, Jim Ryan, PDG de Sony Interactive Entertainment n'a pas hésité à faire du chantage, stipulant que si Activision était rachetée par Microsoft, alors l'éditeur n'aurait accès à aucune information concernant sa PlayStation 6.

Sony indique ainsi être obligé de réduire les informations partagées à Activision sur sa PS6 pour le développement des prochains titres, pour éviter d'assister à des fuites et de partager des informations trop tôt à son principal concurrent.

Il faut dire qu'Activision et Sony ont toujours travaillé main dans la main pour optimiser Call of Duty sur PlayStation. On peut ainsi partir du principe qu'Activision avait accès à quelques secrets et technologies propres aux consoles de Sony pour améliorer l'expérience de jeu... Chose qui ne sera plus possible si Activision est rachetée par Microsoft.