Des chercheurs japonais viennent une nouvelle fois d'appuyer la thèse selon laquelle la disparition des dinosaures de la surface de la Terre il y a 65 millions d'années trouve son origine dans un impact d'une énorme météorite.
Les chercheurs japonais ont tenté de recréer les conditions de notre Terre lors de la dernière extinction
En se mélangeant à la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère, le gaz créé provoque des pluies d'acide sulfurique. À force de pluies, la couche supérieure des océans se serait acidifiée, tout comme la terre. L'écosystème de la planète entière aurait ainsi été impacté par ces changements, amenant à la mort de milliers d'espèces.
Les planctons auraient été les premières victimes de l'acide, puis l'impact se serait progressivement diffusé sur l'ensemble de la chaine alimentaire. La théorie se veut crédible quand dans le même temps, on sait que les espèces d'eau douce ont plus facilement survécu à ces conditions, du fait de la présence de plus de minéraux dans l'eau qui auraient alors joué les protecteurs.
Les espèces capables de se réfugier dans les profondeurs ou suffisamment résistantes à ces nouvelles conditions ont survécu à ce chamboulement. La réduction des espèces leur offrant plus de place pour se multiplier et de nouveaux territoires à conquérir. On estime que 60 à 80 % des espèces vivantes n'auraient pas survécu à ce cataclysme.
En marge des pluies acides, une autre théorie domine toujours : celle de l'hiver nucléaire déclenché par le nuage formé par l'impact de la météorite. Le voile de poussière soulevé par l'impact aurait bloqué une grande partie des rayons du soleil pendant plusieurs années, réduisant la température au sol. Un phénomène a double impact pour les dinosaures, incapables de se réchauffer au soleil, et incapables de se nourrir des plantes qui ont besoin du soleil pour se développer.