Basée à Paris et fondée par l'OCDE, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) considère que la pollution atmosphérique est le quatrième plus grand risque pour la santé humaine derrière la tension artérielle élevée, les risques alimentaires et le tabac.

L'AIE estime ainsi que la mauvaise qualité de l'air est responsable chaque année de près de 6,5 millions de décès dans le monde. Parmi ceux-ci, 3,5 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l'air dans le cadre des habitations. En l'occurrence, les fumées inhalées qui sont créées par l'emploi de bois et de combustibles solides pour la cuisine, et le kérosène servant à l'éclairage.

Les autres 3 millions de décès prématurés sont en rapport avec la pollution de l'air extérieur et l'inhalation de particules fines, et ce principalement dans les villes. L'agence pointe du doigt les combustibles fossiles et leur " combustion ininterrompue par les centrales électriques, les installations industrielles et les véhicules. "

D'ici 2040, la projection de l'AIE est que le nombre de décès annuels prématurés va reculer à 3 millions pour la pollution des habitations, mais va augmenter à 4,5 millions pour la pollution de l'air extérieur. C'est l'Asie qui paierait le plus lourd tribut.

L'Agence internationale de l'énergie écrit " qu'une hausse totale de seulement 7 % des investissements dans le secteur de l'énergie d'ici à 2040 (ndlr : pour des technologies et combustibles plus propres) entraînerait une nette amélioration des conditions de santé par rapport à notre scénario principal. "