
Si cette disparition est un soulagement pour les téléspectateurs, il faudra en revanche bien compenser le manque à gagner pour pouvoir financer les chaînes publiques. Jean-François Copé a évoqué plusieurs solutions sur lesquelles la Commission va réfléchir.
La première consisterait à augmenter la redevance audiovisuelle (on parle de 14 € en plus, 12 € d'augmentation et 2 € pour rattraper l'inflation), à l'application de cette dernière à d'autres appareils de réception que la télévision, tels les récepteurs TNT dans les ordinateurs, ainsi qu'à son application sur la télévision de la résidence secondaire. Mais on sait que Nicolas Sarkozy n'y est pas très favorable, cette mesure étant très impopulaire...
La seconde solution envisagée porterait sur la taxation des chiffres d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet, à hauteur de 0,5 % à 1 %, et sur l'affectation d'une partie de la taxe radio électrique. La Commission pencherait enfin pour la taxation des industriels du secteur de l'électronique grand public. Dans les trois cas, il a aussi été indiqué que le budget normalement alloué à l'INA serait réquisitionné et compensé par une taxe sur les chaînes de télévision privées, ce qui semble déjà plus logique, ces dernières tirant partie de la suppression de la pub sur les chaînes concurrentes.
Jean-François Copé a indiqué qu'aucune des solutions précitées n'était encore choisie et qu'elles pourraient d'ailleurs être utilisées conjointement. Bref, tout le monde pourrait y mettre de sa poche, les opérateurs, les chaînes de télévision privées, les industriels et enfin, les consommateurs.