L'automatisation du registre des entrées et sorties des recours en matière de contravention. Telle est la mission d'Ares qui a été autorisée suite à la publication d'un arrêté du ministère de l'Intérieur. Ainsi, les automobilistes qui contesteront une contravention seront automatiquement fichés avec enregistrement de données personnelles.

Sont concernés les données relatives à l'identité ( civilité, nom, prénom, date et lieu de naissance, sexe, adresse ) ainsi que les données relatives à la vie professionnelle. Ces données et d'autres seront conservées pendant une durée de cinq ans.

Selon les informations du Parisien, Ares doit entrer en fonction d'ici quelques jours à Paris puis dans trois départements d'Île-de-France ( Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne ). Plus tard, il sera généralisé à toute la France.

Si Ares - qui aurait avant une vocation statistique - a reçu l'aval de la Commission nationale de l'informatique et des libertés ( CNIL ), il est néanmoins vécu par certains opposants tel un outil de flicage. Porte-parole de la préfecture de police de Paris, Xavier Castaing déclare que " ce n'est pas un fichier de police mais un outil administratif pour faciliter le travail de gestion des contraventions ".