Le géant américain Qualcomm, spécialiste des composants mobiles et détenteur de brevets sur la 4G, fait l'objet depuis fin novembre 2013 d'une enquête de la NDRC (National Development and Reform Commission), autorité chinoise chargée de fixer les prix dans certains secteurs et pouvant enquêter sur les questions de monopole.
La Chine vient d'attribuer les licences d'exploitation 4G à ses opérateurs mobiles et prépare l'entrée du pays vers le très haut débit mobile à partir de l'an prochain. Le groupe américain peut espérer obtenir de significatifs droits de licence via cette transition du pays mais le gouvernement chinois pourrait chercher à faire pression pour baisser les coûts de licence.
Toujours est-il que si Qualcomm disait ne pas savoir ce qui lui était reproché au moment de l'annonce de l'ouverture de l'enquête, le responsable de la NDRC, Xu Kunlin, a affirmé avoir de solides éléments contre Qualcomm pour alimenter son investigation.
Il n'a cependant toujours pas donné de détails sur le motif de la procédure en cours. Qualcomm avait logiquement annoncé qu'il coopérerait pleinement avec l'autorité. Lors de la présentation de son bilan financier trimestriel, le groupe avait confirmé que les révélations sur les écoutes de la NSA avaient un effet négatif sur ses relations avec ses clients, notamment en Chine, obligeant à se montrer prudent.