Mais les puces ARM peuvent avoir d'autres débouchés et équiper certains types de serveurs, où leur faible consommation peut être appréciée. Qualcomm a déjà indiqué son intérêt pour ce segment spécifique mais n'a pas encore véritablement lancé d'offre.
La situation devrait évoluer avec l'annonce d'une co-entreprise spécalisée dans le développement de processeurs ARM pour serveurs en association avec la province chinoise de Guizhou. Qualcomm en détiendra 45% et la nouvelle entité disposera d'un financement initial de 280 millions de dollars.
Cette initiative doit enfin donner un coup de pouce à l'adoption de processeurs ARM dans les serveurs mais aussi montrer la volonté de Qualcomm de travailler avec les entreprises chinoises et réduire le risque d'enquêtes antitrust de la part des autorités locales. Le groupe américain a déjà été condamné à une amende de 975 millions de dollars au terme des investigations de la NDRC.
Dans cette nouvelle joint venture, Qualcomm apportera ses technologies et en appuiera la R&D. Ces efforts devraient donner lieu à la conception de processeurs pour serveurs dont certains seront spécifiques au marché chinois.