Take Two et Electronic Arts n'arrivent pas à se mettre d'accord sur une proposition de rachat. L'histoire semble s'éterniser un peu trop au goût du potentiel "racheté' ce qui pourrait l'amener à étudier d'autres propositions. Strauss Zelnick, PDG de Take Two avoue même "entretenir des discussions avec des partenaires intéressés." Sans pour autant mentionner de nom en particulier, ce sont des analystes, qui suivent actuellement le feuilleton, qui évoque Ubisoft.


Ubisoft, EA ou Vivendi ?
Ces analystes ont donc étudié le marché et évoqué des éditeurs qui pourraient se permettre un tel rachat si jamais la proposition d'Electronic Arts ne trouvait pas preneur. Parmi les noms, Vivendi a été lancé, mais les analystes doutent fortement de leur implication dans un nouveau rachat, trop occupé pour le moment à gérer sa fusion avec Activision.

Ubisoft serait donc le mieux placé à l'heure actuelle, tant pour des intérêts personnels que pour les intérêts de Take Two. Doug Creuwz, analyste chez Cohen & Co avance l'idée que les développeurs pourraient se sentir aussi libre dans leur création que par le passé, Ubisoft privilégiant cet état d'esprit au sein même de ses studios.

Plus terre à terre, Todd Greenwald (de Signal Hill) pense aux intérêts de l'éditeur français. Si ce dernier souhaite encore se développer, il n'a qu'une seule solution : acquérir un groupe qui soit en première ligne sur un secteur dans lequel n'officie pas encore Ubisoft. Il pense bien évidemment à la branche sport de Take Two, un genre réellement absent du catalogue d'Ubi.

Enfin, après toutes ces spéculations, les analystes se rejoignent tout de même pour dire qu'Electronic Arts a de forte chance de remporter Take Two. Et oui, tout ça, pour ça...