RapidShare_Logo RapidShare a une certaine expérience des tribunaux allemands. Il est en effet fréquemment amené à y comparaître. Officiellement, RapidShare héberge des informations pour les entreprises et les particuliers. Une solution d'hébergement en un clic avec la mise en place d'un lien pour le téléchargement ultérieur.

En dépit des conditions d'utilisation, ce but officiel est souvent détourné par certains utilisateurs qui hébergent sur RapidShare du contenu illégal, dans la mesure où il viole les droits d'auteur. RapidShare a eu ainsi maille à partir avec la GEMA qui est l'équivalent de la Sacem en Allemagne. Récemment, RapidShare a dû retirer 148 livres électroniques illégaux.

Dans ces affaires, RapidShare fait fréquemment appel et vient de gagner une victoire importante face à la société de location de films Capelight Pictures. TorrentFreak rapporte que la cour d'appel de Düsseldorf a estimé que RapidShare n'est pas responsable des infractions à la propriété intellectuelle commises par ses utilisateurs. Un statut d'hébergeur qui est donc réaffirmé. Par ailleurs, ce n'est pas RapidShare qui rend les fichiers mis en ligne publics, mais les utilisateurs qui en contrôlent l'accès.

Qui plus est, la cour a estimé que les mécanismes de filtrage souhaités par les ayants droit ne sont pas efficaces à l'instar du filtrage basé sur les mots clés qui génère trop de faux positifs. La cour a refusé d'ordonner, comme souhaité par le plaignant, un filtrage sur les fichiers au format de compression RAR dans la mesure où ce type de format n'augure pas forcément de la présence d'un contenu illicite. Le filtrage manuel est lui confronté à un manque de ressources humaines.