L'air de Beijing, capitale de la Chine, reste difficilement respirable en raison d'un brouillard de pollution épais et tenace qui oblige les autorités locales à passer en alerte rouge maximale pour la seconde fois en l'espace de 10 jours.
L'alerte précédente, qui passait pour la première fois au rouge, après plusieurs alertes orange rapprochées, avait été déclenchée du 7 au 10 décembre 2015, en pleine conférence COP21 visant à tenter de trouver un accord pour limiter le réchauffement climatique et des conséquences météorologiques graves.
Cette nouvelle alerte rouge, qui se maintiendra de samedi à mardi prochain, s'accompagnera de nouveau de mesures spécifiques comme la circulation alternée et la fermeture temporaire des usines et activités les plus polluantes.
D'autres agglomérations autour de Beijing devraient également passer en alerte rouge et imposer des dispositions restrictives mais de plus en plus de voix se font entendre vis à vis de l'insuffisance des mesures apportées et des corrections à apporter en amont pour limiter ces épisodes de smog empoisonné qui affectent la santé des citoyens les plus fragiles (enfants, personnes âgées principalement) et bloquent une partie de l'activité.