Les revendications de toutes sortes semblent revenir en force en cette fin d'année 2007. Et pas seulement pour le pouvoir d'achat. Les acteurs et utilisateurs des nouvelles technologies ont également dans leurs rangs leur part de mécontents. Une lettre ouverte dans ce sens a donc été envoyée au président Nicolas Sarkozy, message vidéo à l'appui.
La fracture numérique peut sembler un problème accessoire pour beaucoup d'entre nous au regard des besoins plus fondamentaux comme se nourrir, se loger, travailler... Mais après tout, pourquoi ne pas profiter des mouvements sociaux actuels pour faire remonter quelques réalités en matière de nouvelles technologies au chef de l'Etat français... C'est ce qu'ont fait les membres de Renaissance Numérique, une association d'experts du monde professionnel et du monde universitaire. Autant dire des gens qui savent de quoi il retourne...
Une liste de constats Sous le slogan "l'Internet pour tous, c'est possible !", Renaissance Numérique rappelle quelle est la situation actuelle dans notre pays en terme d'accès aux nouvelles technologies. Pas de blabla mais des chiffres qui témoignent d'une situation défavorable qui perdure. Ainsi selon les chiffres avancés par Renaissance, plus de 50% de la population et plus de 2000 communes n'auraient tout simplement pas accès à l'Internet. Autre exemple, la moyenne d'âge du matériel informatique dans les écoles qui est de plus de 7 ans ou encore des millions d'ordinateurs détruits au lieu d'être recyclés. La liste est longue...
Alors, l'accès à l'Internet pour tous, comme un service universel, c'est à dire pour tous les Français comme le revendiquent les membres de Renaissance est-elle un doux rêve ou réalisable avec juste la bonne volonté des élites ?
L'Internet n'est pas prioritaire L'initiative, si elle semble louable, ne manque pourtant pas de susciter des commentaires parfois caustiques, le plus souvent pour remettre les choses à leurs places et quelquefois plus rigolotes comme : "En donnant accès à Internet aux plus défavorisés, le taux de chômage baissera, les voyous rentreront dans leur tanière, les syndicats seront moins puissants, la crise du logement ne sera plus qu’un mauvais souvenir, les fonctionnaires ne se battront plus pour des causes obsolètes et tout le monde aura un toit, un travail décent, et des surprimes de Noël … bonne chance et rêvez encore …"
Après tout, chacun est libre de se faire sa propre opinion sur la nécessité ou pas de tordre le cou à cette fichue fracture numérique. Une évidence : l'impatience est partout.
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