Récemment, Samsung était pointée du doigt par iFixit qui en profitait pour mettre un terme à son partenariat avec la marque sur fond de pratiques plus que contestables.

Le fabricant se réservait ainsi le droit de faire détruire les appareils reçus dans son SAV qui comporteraient des pièces détachées non officielles. Cela force non seulement les utilisateurs à passer par le réseau de pièces de Samsung, mais représente également la perte de l'appareil.

Google Pixel 8 Pro.

Et le son de cloche est pour le moins similaire chez Google qui a récemment mis à jour la politique interne de son SAV pour les smartphones Pixel. Dans les conditions générales du SAV de Google, on voit ainsi apparaitre une mention spéciale : "Pièces non autorisées : Vous n'enverrez pas d'appareil contenant des pièces non autorisées par Google. Si vous le faites, votre appareil ne vous sera pas renvoyé."

Il est actuellement complexe de définir si la situation est légale, puisque si Google récupère bien la responsabilité de l'appareil lors d'une prise en charge par SAV, la marque n'en devient pour autant pas propriétaire. Qui plus est, cette politique se heurte au droit à la réparation applicable dans certains pays, et notamment en Europe.

Par ailleurs, il n'est pas impossible qu'un utilisateur se retrouve avec des pièces "non autorisées" après un passage chez un réparateur se prétendant agréé et qui revendique frauduleusement le recours exclusif aux pièces d'origine... Dans tous les cas, l'utilisateur est lourdement pénalisé pour des raisons injustifiables si ce n'est la volonté de Google de dégager encore plus de marge sur ses appareils et ses pièces détachées.