Si la question du déploiement de réseaux de téléphonie mobile 3G en Chine reste toujours en suspens, après des reports successifs pour différentes raisons ( mise en avant du standard 3G local TD-SCDMA, réorganisation massive des activités des principaux opérateurs de télécommunication... ), le plus grand marché du monde compte bien ne pas manquer les étapes de la 3,5G voire de la 4G.
Le gouvernement a donc décidé que 70 milliards de yuan ( 6,6 milliards d'euros ) devaient être dépensés sur une douzaine d'années pour le développement de technologies sans fil et la création d'un écosystème de sociétés travaillant sur un projet de réseau mobile de communications à très haut débit, avec des implications allant de la 3G à la 4G.
Pour ce projet majeur, le ministère chinois des finances investira 20 milliards de yuan ( 1,9 milliard d'euros ) et l'industrie des télécom les 50 milliards de yuan ( 4,7 milliards d'euros ) restants. L'apport du gouvernement sera ainsi sensiblement plus important que les 5 milliards de yuan ( 470 millions d'euros ) fournis pour le développement du standard 3G purement chinois TD-SCDMA.
Les grandes orientations doivent être décidées
Mais comme en Occident, les questions demeurent les mêmes : qui seront les maîtres d'oeuvre du projet et sur quelle technologie miser pour bâtir des réseaux 4G ? Il semble bien que le TD-SCDMA servira de noyau au projet, qui gardera tout de même un cadre ouvert pour envisager une technologie répondant au cahier des charges.
Celui-ci repose sur de hautes vitesses de transfert, un accès sans fil haut débit à Internet et l'intégration de réseaux de capteurs à courte portée. Le projet semble donc à nouveau porter sur le développement d'une norme locale, à partir de ressources purement chinoises sur lesquelles pourront venir se greffer des sociétés occidentales dans un second temps.
Ce super réseau sans fil fait partie des quelque 16 projets technologiques majeurs soutenus par le gouvernement d'ici 2020. Chaque projet recevra au moins 10 milliards de yuan ( 940 millions d'euros ) de financement.
Le gouvernement a donc décidé que 70 milliards de yuan ( 6,6 milliards d'euros ) devaient être dépensés sur une douzaine d'années pour le développement de technologies sans fil et la création d'un écosystème de sociétés travaillant sur un projet de réseau mobile de communications à très haut débit, avec des implications allant de la 3G à la 4G.
Pour ce projet majeur, le ministère chinois des finances investira 20 milliards de yuan ( 1,9 milliard d'euros ) et l'industrie des télécom les 50 milliards de yuan ( 4,7 milliards d'euros ) restants. L'apport du gouvernement sera ainsi sensiblement plus important que les 5 milliards de yuan ( 470 millions d'euros ) fournis pour le développement du standard 3G purement chinois TD-SCDMA.
Les grandes orientations doivent être décidées
Mais comme en Occident, les questions demeurent les mêmes : qui seront les maîtres d'oeuvre du projet et sur quelle technologie miser pour bâtir des réseaux 4G ? Il semble bien que le TD-SCDMA servira de noyau au projet, qui gardera tout de même un cadre ouvert pour envisager une technologie répondant au cahier des charges.
Celui-ci repose sur de hautes vitesses de transfert, un accès sans fil haut débit à Internet et l'intégration de réseaux de capteurs à courte portée. Le projet semble donc à nouveau porter sur le développement d'une norme locale, à partir de ressources purement chinoises sur lesquelles pourront venir se greffer des sociétés occidentales dans un second temps.
Ce super réseau sans fil fait partie des quelque 16 projets technologiques majeurs soutenus par le gouvernement d'ici 2020. Chaque projet recevra au moins 10 milliards de yuan ( 940 millions d'euros ) de financement.
Source :
Telecomasia.net