Après Alone in the Dark, nous allions connaitre pour la seconde fois l'effroi de se retrouver confiné entre les murs d'une demeure à l'atmosphère glauque. C'était en 1996. Resident Evil. La sombre voix de l'écran-titre doit encore résonner dans pas mal de boîtes crâniennes. Un chef d'oeuvre qui ne pêchait véritablement que dans une prise en main délicate, car prenant en compte la 3D, à la différence de Tomb Raider par exemple. Ce désagrément n'a cependant pas empêché le titre de Capcom (et de Shinji Mikami) d'être élevé au rang de jeu culte.
La vision du réalisateur
L'année suivante (1997, je vous épargne l'effort de revenir en arrière), sortait Resident Evil : Director's Cut. Il différait de la version originale par ses nouveaux angles, costumes et dispositions d'objets. C'était également une mouture faisant fi de la censure ayant touché le jeu de base. En somme, un titre pas vraiment indispensable si l'on possédait le soft d'origine, mais sinon, il représentait un achat intéressant.
Resident Evil : Director's Cut fera partie de la mise à jour hebdomadaire du PlayStation Store américain (le 28 mai prochain donc), et y coûtera la somme de 10 dollars. Les volets suivants devraient suivre, si Capcom tient ses engagements. Et il est à espérer qu'on se souvienne encore de nous, pour une supposée future sortie européenne.