En effet, nombre de ces institutions utilisent des smartphones et des services professionnels fournis par les fabricants. Or, des faillites comme celles de Lehman Brothers pourraient conduire à des dizaines de milliers de pertes d'emploi et donc indirectement à d'importantes fluctuations de la demande en terminaux professionnels, voire personnels.
Pour Neil Mawston, analyste chez Strategy Analytics, dont le commentaire est repris par Reuters, " RIM semble probablement le plus exposé à tout risque de baisse de ce segment ", mais d'autres pourraient également en faire les frais, comme Palm, HTC ou HP.
Des effets encore incertains
D'autre part, la politique de subvention des opérateurs a commencé à changer, ceux-ci préférant soutenir plus largement des smartphones, avec l'espoir de gagner encore des revenus sur la consommation de services, mais ce qui pénalise le segment de l'entrée de gamme.
RIM a écoulé plus de 5 millions de smartphones Blackberry au trimestre dernier et, bien qu'ayant trouvé des débouchés du côté du grand public, sa clientèle professionnelle représente toujours 40% de ses nouveaux abonnés.
Jim Balsillie, co-CEO de RIM, a bien tenté de calmer les esprits lors de la présentation du Blackberry Bold en Inde ce jeudi, mais il a reconnu qu'il pourrait y avoir un impact, sans préciser s'il maintenait ses objectifs du trimestre en cours.
Source :
Reuters