Le site web anglais Ancestry.co.uk a en effet mis en ligne 100,000 noms d'esclaves ramenés des Barbades dont les noms avaient été enregistrés en 1834 dans la colonie anglaise.
Un lourd passé
D'ici décembre, le site devrait contenir les noms de trois millions d'esclaves en provenance de 700 registres de 23 colonies britanniques, allant de l'Afrique du Sud au Sri lanka, sur une période de temps allant de 1812 à 1834.
Les membres du site peuvent chercher gratuitement des informations à propos de leurs ancêtres, en entrant simplement leurs noms et prénoms, et le lieu où ils avaient été mis en esclavage durant la période de temps indiquée plus haut.
Simon Ziviani, le porteparole du site explique que " nous sommes résolus à apporter et mettre en ligne le plus de documents de qualité historique possible, et ceci devrait être d'un intérêt certain à une vaste population de gens versés dans l'étude de l'histoire des noirs, ou qui sont eux-mêmes de descendance d'anciens esclaves ".
L'esclavage avait été aboli en Angleterre en 1807 (27 avril 1848 pour la France), mais n'a été arreté dans les colonies qu'en 1834, et des documents officiels avaient été gardés des esclaves enregistrés tous les trois ans après 1807, avec le premier registre datant de 1812.
De nos jours, deux pourcents de la population anglaise, qui compte 60 millions d'habitants, sont noirs, et la majorité ont des ancêtres qui furent des esclaves, selon les gérants du site.
" Les registres contiennent une pièce maîtresse du puzzle pour tous ceux qui veulent trouver la vérité à propos de leurs ancêtres " a d'ailleurs déclaré Mia Morris, fondatrice du site internet Blackhistory-month.co.uk .
Il est cependant à noter que l'intégralité de la communauté noire d'Angleterre n'est pas enchantée par cette initiative, qui a des lacunes. En effet, Eroll Walters, le directeur par interim de l'organisation Black Londoners Forum, un lobby destiné à l'amélioration des relations avec les minorités ethniques de Londres, pense que ce site " est une insulte aux esclaves qui furent jetés par dessus-bord lors des voyages, du fait que ce site ne contienne pas toutes les données définitives sur tous les esclaves ".
Il a cependant tempéré ses propos en disant que c'était " une bonne idée, mais qu'ils n'ont pas su la mener jusqu'au bout, et qu'ils [les gérants du site ancestry.co.uk] devraient combler les lacunes existantes ".
Ce site suit la célébration nationale qui eut lieu en février du bi-centenaire de l'abolition de l'esclavage par les Anglais.
A quand un tel site de nôtre côté de la Manche' Notre pays à aussi certainement de tels registres, qui pourraient aider à rafraîchir un peu les mémoires alors même que la question de la population noire en France n'est pas toujours bien traitée, à l'école ou dans l'espace public.
Un lourd passé
D'ici décembre, le site devrait contenir les noms de trois millions d'esclaves en provenance de 700 registres de 23 colonies britanniques, allant de l'Afrique du Sud au Sri lanka, sur une période de temps allant de 1812 à 1834.
Les membres du site peuvent chercher gratuitement des informations à propos de leurs ancêtres, en entrant simplement leurs noms et prénoms, et le lieu où ils avaient été mis en esclavage durant la période de temps indiquée plus haut.
Simon Ziviani, le porteparole du site explique que " nous sommes résolus à apporter et mettre en ligne le plus de documents de qualité historique possible, et ceci devrait être d'un intérêt certain à une vaste population de gens versés dans l'étude de l'histoire des noirs, ou qui sont eux-mêmes de descendance d'anciens esclaves ".
L'esclavage avait été aboli en Angleterre en 1807 (27 avril 1848 pour la France), mais n'a été arreté dans les colonies qu'en 1834, et des documents officiels avaient été gardés des esclaves enregistrés tous les trois ans après 1807, avec le premier registre datant de 1812.
De nos jours, deux pourcents de la population anglaise, qui compte 60 millions d'habitants, sont noirs, et la majorité ont des ancêtres qui furent des esclaves, selon les gérants du site.
" Les registres contiennent une pièce maîtresse du puzzle pour tous ceux qui veulent trouver la vérité à propos de leurs ancêtres " a d'ailleurs déclaré Mia Morris, fondatrice du site internet Blackhistory-month.co.uk .
Il est cependant à noter que l'intégralité de la communauté noire d'Angleterre n'est pas enchantée par cette initiative, qui a des lacunes. En effet, Eroll Walters, le directeur par interim de l'organisation Black Londoners Forum, un lobby destiné à l'amélioration des relations avec les minorités ethniques de Londres, pense que ce site " est une insulte aux esclaves qui furent jetés par dessus-bord lors des voyages, du fait que ce site ne contienne pas toutes les données définitives sur tous les esclaves ".
Il a cependant tempéré ses propos en disant que c'était " une bonne idée, mais qu'ils n'ont pas su la mener jusqu'au bout, et qu'ils [les gérants du site ancestry.co.uk] devraient combler les lacunes existantes ".
Ce site suit la célébration nationale qui eut lieu en février du bi-centenaire de l'abolition de l'esclavage par les Anglais.
A quand un tel site de nôtre côté de la Manche' Notre pays à aussi certainement de tels registres, qui pourraient aider à rafraîchir un peu les mémoires alors même que la question de la population noire en France n'est pas toujours bien traitée, à l'école ou dans l'espace public.