Développé dans le centre de recherche Saclay-Inria, situé dans l’Essonne, le projet Wilder prend la forme d’une surface tactile de 6 mètres sur 2. Pour cela, 75 écrans ont été combinés, tout en veillant à minimiser les jointures.
D’après les chercheurs, un tel mur doit permettre d’avoir une meilleure vue d’ensemble pour faciliter le traitement des données complexes. Le tactile multipoint et la possibilité de déposer de l’information depuis des tablettes tactiles laissent quant à eux envisager un travail collaboratif. Dans le cas d’une cellule de crise suite à une catastrophe aérienne, celui-ci simplifierait les échanges d’informations entre un contrôleur aérien, un pilote et un météorologue.
Prochaine étape pour les chercheurs : faire communiquer les murs tactiles entre eux, afin de permettre à différentes équipes sur le globe de travailler ensemble, sur une molécule par exemple.