
Si elle ne verra pas le jour avant plusieurs années en Europe, le Japon et ( peut-être ) les Etats-Unis pourraient déployer un réseau commercial avant la fin 2009. Sans surprise, on s'active en coulisses pour préparer les composants des futurs téléphones et autres produits mobiles capables de profiter de débits descendants de 100 Mbps.
Le sud-coréen LG Electronics a créé la surprise il y a quelques semaines en annonçant un chipset LTE mobile qui lui permettra d'être présent très tôt sur ce nouveau marché. Mais un autre coréen, et concurrent historique, se prépare également aux nouveaux réseaux mobiles.
Réduire son exposition aux royalties

D'autre part, ces puces peuvent constituer une base pour développer des solutions spécifiques intégrant diverses fonctionnalités multimédia. Samsung soutient déjà activement la technologie WiMAX en fournissant des équipements et en livrant des échantillons de chipsets mobile WiMAX à ses clients.
Mais la société souhaite, comme LG, être l'une des premières à proposer des terminaux mobiles LTE, avec des puces provenant d'autres fabricants au début puis en utilisant ses propres composants. Et si Young Cho Chi reconnaît que la technologie WiMAX a 5 années de maturité d'avance, la prédominance de LTE à long terme ne fait pas de doute, d'où l'intérêt d'être présent sur les deux fronts.
Le journal EE Times souligne que Samsung utilise principalement des chipsets Qualcomm, dont les droits de licence sont élevés. Or, l'an dernier, la société a commencé à se tourner vers des solutions concurrentes, vraisemblablement pour réduire son exposition face au coût d'utilisation des brevets du fondeur américain.
LG, comme Samsung, chercheraient donc à développer leurs propres solutions pour éviter d'avoir à payer des royalties à Qualcomm, dont la politique de prix est souvent contestée, et qui constitue pour le fondeur une source de revenus conséquente.
Source :
EE Times