Les rumeurs se confirment : c'est bien une plate-forme matérielle fournie par le fondeur européen ST-Ericsson qui est présente dans le nouveau smartphone Samsung Galaxy S III Mini présenté la semaine dernière.
Si la fiche technique du smartphone fait état d'un processeur dual core 1 GHz, il s'agit d'une plate-forme ModAp NovaThor qui réunit processeur d'applications ( Nova ) et partie modem ( Thor ) dans une même plate-forme intégrée et optimisée.
Pour rappel, le Samsung Galaxy S III Mini est une variante du modèle phare Samsung Galaxy S III mais tournée vers le créneau des smartphones d'entrée / milieu de gamme avec un affichage 4" 800 x 480 pixels, un APN 5 megapixels au dos, un APN secondaire en façade pour la visioconférence et 8 à 16 Go d'espace de stockage interne.
Si sa dénomination se réfère au Galaxy S III, c'est qu'il embarque les optimisations logicielles de son grand frère, de l'assistant vocal S Voice au transfert de contenus sans fil S Beam en passant par les configurations automatisées du smartphone selon l'usage qui en est fait, via les données reçues par ses capteurs.
Ce smartphone cible plus spécifiquement le segment des smartphones 4" sur lequel vient de s'ancrer l'iPhone 5 ( qui est quant à lui positionné sur le haut de gamme ) et qui fait l'objet d'une demande non négligeable en Europe, alors que la tendance des terminaux haut de gamme porte sur des écrans de 4,5" et plus.
Le fondeur trouve là sa quatrième collaboration ( Galaxy Beam et Galaxy Ace 2 utilisent aussi une plate-forme NovaThor de ST-Ericsson, par exemple ) avec le groupe coréen, alors qu'il peine toujours à stabiliser son activité et que les maisons mères de la co-entreprise qu'il forme sont en train d'évaluer les options possibles pour son avenir.