Les ventes mitigées (par rapport aux prévisions) du Galaxy S5 et celle des Galaxy S6 et S6 Edge ne sont pas parvenues à relancer l'activité mobile du groupe coréen Samsung, toujours leader mondial des ventes de téléphones portables mais dotn l'empire est fragilisé par la montée des fabricants chinois et par l'étonnante bonne santé des iPhone d'Apple.
Le géant technologique asiatique avait annoncé des bouleversements dans son équipe dirigeante et c'est J.K. Shin, co-CEO de la branche mobile depuis plusieurs années qui en fait les frais. Il est remplacé à la tête de la division mobile par son lieutenant D.J. Koh qui aura la lourde tâche de relancer la machine.
Ce dernier était jusqu'à présent responsable de la R&D de la branche mobile, du développement de l'OS Tizen et du système de paiement sans contact Apple Pay. De la même manière, B.K Yoon, président de la branche d'électronique grand public, ne gérera plus directement les opérations.
J.K Shin paie notamment l'erreur d'avoir produit trop de Galaxy S6 et pas assez de Galaxy S6 Edge au lancement, obligeant le groupe à prendre des mesures en urgence pour équilibrer la production tout en se retrouvant avec trop de Galaxy S6 sur les bras.
Cette erreur d'appréciation a fait plonger les bénéfices de Samsung au deuxième trimestre, avant un rebond au trimestre suivant grâce au lancement des smartphones Galaxy Note 5 et Galaxy S6 Edge+. Mais le souvenir des ventes du Galaxy S5 environ 40% plus faibles qu'espéré en 2014 ont aussi pesé dans la décision.