
Un moratoire proprosé par le syndicat SUPAP-FSU a ainsi été voté et a reçu le soutien des associations Priartém ( Pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile ) et Agir pour l'Environnement. Il demande l'interruption du déploiement du WiFi dans les bibliothèques et musées et le recours à des alternatives par câbles.
Danger ou pas ?
Pour étayer leurs arguments, les associations se fondent sur une étude américaine récente de génotoxicité des radiations à 2450 MHz ( fréquence utilisée par le WiFi ) et sur le rapport BioInitiative publié début septembre demandant la refonte des normes en vigueur.
Cette décision à titre préventif est une première victoire pour les opposants aux WiFi et l'idée d'étendre le moratoire à l'ensemble des bâtiments publics fait son chemin. Le programme de déploiement de bornes WiFi de la ville de Paris n'est cependant pas directement visé. Une distinction est faite entre réseaux d'intérieur, avec une puissance d'émission importante pour franchir les obstacles, et réseaux extérieurs pour lesquels les utilisateurs sont suffisamment éloignés.
Si un lien entre émissions WiFi et risque sanitaire n'est toujours pas clairement établi, les résultats du rapport de l' Afsset ( Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail ) en cours de rédaction seront déterminants pour établir une position officielle sur la question des rayonnements WiFi mais également ceux de la téléphonie mobile.