Quant on reçoit un tel parterre de géants de l'Internet, mieux vaut éviter certaines phrases qui pourraient fâcher dès l'ouverture de cet e-G8 Forum dont les conclusions seront rapportées au G8. Le président de la République auront donc évité de tomber dans quelques références susceptibles de froisser une partie de l'auditoire.
Dans son discours d'inauguration du e-G8 Forum, Nicolas Sarkozy n'aura pas fait allusion à l'Internet civilisé. L'accent aura plus été mis sur la révolution Internet, mais d'appeler cette révolution qui s'est " faite sans violence " à ses responsabilités. Une responsabilité qui " doit être partagée " entre les acteurs de l'Internet et les États, d'où aussi la notion de régulation.
Nicolas Sarkozy a laissé transparaître quelques critiques ou plutôt risques que ce soit pour la " constitution de monopoles ", " l'atteinte au droit élémentaire de chacun à une vie privée ", " au droit élémentaire des enfants ".
Comme attendu, la question du droit d'auteur a été évoquée :
" Ces algorithmes qui font votre puissance, cette innovation permanente qui fait votre force, cette technologie qui change le monde sont votre propriété et personne ne vous le conteste. Chacun de vous, chacun de nous, peut donc comprendre que l'écrivain, le réalisateur, le musicien, l'interprète puissent avoir les mêmes droits. "
Si le dialogue est ouvert, Nicolas Sarkozy a souligné que les acteurs de l'Internet ont aussi " besoin d'entendre les limites, les lignes rouges, les problèmes dont nous sommes porteurs au nom de l'intérêt général de nos sociétés ".