GOCE ( Gravity Field and Steady-State Ocean Circulation Explorer), surnommé la Ferrari de l'espace à cause de son fuselage aérodynamique n'a donc plus de carburant et voit ainsi sa vitesse se réduire peu à peu.
Car le fond du problème est là, avec sa tonne bien pesée et ses 5 mètres de long, GOCE devrait résister suffisamment à son entrée dans l'atmosphère pour que des morceaux de celui-ci viennent jusqu'à s'écraser au sol.
"Nous entrons dans la phase de suivi de cette rentrée sur Terre" a indiqué Fernand Alby, responsable de l'activité des débris spatiaux et de la surveillance de l'espace au CNES.
Bien que le satellite vienne s'écraser sur Terre, l'ESA se veut rassurante et indique que les risques de voir tomber des morceaux de celui-ci sur des zones habitées restent faibles, principalement parce que la majorité de la surface du globe présente des océans et mers, en sus de vastes zones non habitées. Reste que rien n'indique non plus que les 250 kg de matériel résistant à l'entrée dans l'atmosphère ne viendront pas s'écraser au coeur d'une grande ville.
Pendant plus de 4 ans, GOCE aura établi la cartographie la plus précise du champ gravitationnel jamais réalisé de la Terre à ce jour, le programme est un véritable succès étant allé bien au-delà des espérances des scientifiques. L'objectif maintenant est de finir le projet sans incident majeur, les chercheurs devant se montrer alertes et rapides si un quelconque danger pour les populations au sol venait à se présenter.