Depuis 2004, Mozilla mène un programme de rétribution pour la découverte de vulnérabilités de sécurité dans ses produits. Les découvreurs peuvent ainsi être rémunérés à hauteur de 500 à 3 000 dollars. Les vulnérabilités doivent permettre une exécution de code à distance, être présentes dans les versions les plus à jour, bêta ou RC de Firefox, Thunderbird, Firefox Mobile ou dans des services Mozilla.
Cet été, le responsable du développement de Firefox, Johnathan Nightingale, a indiqué que depuis le lancement du programme Security Bug Bounty, entre 10 et 15 % des vulnérabilités critiques sur un total de 120 ont été rapportées sans rétribution en échange. Quand bien même, Mozilla a décidé d'étendre son champ des rétributions.
Dorénavant, la traque est lancée aux bugs de sécurité dans les applications Web sur une liste déterminée de sites. Parmi ces sites, on retrouve : bugzilla.mozilla.org, getpersonas.com, mozilla.com, addons.mozilla.org... Le cas échéant, d'autres sites pourront être pris en considération.
Ce programme de Mozilla a fait des émules du côté de Google qui s'en est ouvertement inspiré pour Chrome et Chromium. Cette fois-ci, c'est Mozilla qui a suivi Google. Le mois dernier, Google a annoncé l'extension de son programme... aux applications Web.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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