Du temps du gouvernement de Manuel Valls, il avait été évoqué le recours à des drones afin de détecter les conduites à risques en matière de sécurité routière. Une expérimentation avait déjà eu lieu à la veille du week-end de Pentecôte et une nouvelle s'est déroulée vendredi sur l'autoroute A10.
Tout au long de l'été, l'assistance d'un drone sera ainsi utilisée sur les routes de Gironde. Le drone " permet de repérer les comportements dangereux et notamment le non-respect des distances de sécurité ", écrit le compte Facebook du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de Gironde.
Lorsque des images d'une infraction sont prises par le drone quadri-rotor, elles sont transmises aux forces de l'ordre à moto pour une interception et verbalisation des conducteurs. Une solution moins coûteuse que le recours à des hélicoptères.
Disposant d'une autonomie d'une heure, le drone vole à une hauteur d'une quarantaine de mètres mais ne survole pas la route elle-même. Aux côtés du pilote se trouve un agent assermenté qui constate l'infraction.
#Sécuritéroutière #Gironde Contrôle routier avec assistance d'un drone en présence de S. Bouju directeur de cabinet. Prudence sur les routes pic.twitter.com/J3dFm6e2dN
— Préfet N-Aquitaine (@PrefAquitaine33) 7 juillet 2017
Selon 20 Minutes, la caméra du drone ne permet étonnamment pas de zoomer et ainsi de distinguer les plaques minéralogiques.