Japon drapeau L' Archipel du Japon a dû faire face tôt ce matin à un séisme de magnitude 8,8 sur l'échelle de Richter, suivi de plusieurs répliques et d'un tsunami dont la vague d'une dizaine de mètres de hauteur a déferlé sur la côte nord-est du pays, mettant tout le Pacifique en état d'alerte.

Même si le pays est préparé à ces cataclysmes, les dégâts sont importants et de nombreux moyens de transport et de communications sont interrompus, tandis que le bilan des pertes humaines est encore incertain ( les médias japonais font déjà état de 19 morts à 10 h ).

Le tremblement de terre initial a été l'un des plus puissants qu'ait connu le Japon et a été ressenti jusqu'à Pékin, à 2000 km de Tokyo. Logiquement, les réseaux mobiles ont été affectés et les trois principaux opérateurs du pays ( NTT DoCoMo, KDDI et Softbank ) ont relevé des interruptions de services dans plusieurs zones géographiques.


Maintenir et rétablir les communications au plus vite

Ils sont déjà en train d'estimer les dégâts et de tenter de rétablir au plus vite les communications. Comme à chaque grande catastrophe naturelle, les réseaux terrestres sont durement touchés et ceux qui fonctionnent encore sont saturés d'appels pour rassurer familles et proches.

Le Japon travaille d'ailleurs à un projet de communications d'urgence par satellite, qui serait capable de couvrir tout le pays et de rester opérationnel malgré les séismes et les tsunamis. Un certain nombre de défis techniques doivent encore être résolus, dont la mise en service d'une énorme antenne de 50 mètres de diamètre.

Le projet est en cours et le pays y consacre plusieurs milliards de yens chaque année mais il faudra encore plusieurs années avant qu'un tel satellite soit opérationnel. L' ITU ( Union Internationale des Télécommunications ) a également planché sur des standards permettant de faciliter le déploiement de communications d'urgence par satellite, dont le caractère opérationnel est essentiel dans les premières heures suivant une catastrophe naturelle pour organiser efficacement les secours.