Dans le verdict rendu vendredi dernier, le juge du Tribunal de Grande Instance de Paris a donné raison à l'autorité de régulation, considérant qu'il incombe aux fournisseurs d'accès à Internet de mettre tout en œuvre pour bloquer les sites illégaux, avec ou sans le soutient financier de l'État.
Si cette décision devrait en toute logique favoriser la migration vers les sites agrées par l'Arjel, certains comme le collectif la Quadrature du Net craignent des mesures de filtrage inefficaces qui ne feront que causer des ralentissements du trafic et des blocages collatéraux.