Pour expliquer ce désagrément, l'opérateur de téléphonie mobile publique mCel et l'opérateur de téléphonie mobile privé évoquaient tous deux des problèmes d'ordre technique.
Mais à en croire le journal indépendant Mediafax, il en aurait été autrement dans la réalité, même si les autorités continuent de le nier. Le Ministère des Télécommunications aurait en effet envoyé un courrier aux opérateurs, ordonnant le blocage des SMS pour des raisons de sécurité nationale.
Ce blocage voulu par le gouvernement serait plus précisément lié au SMS envoyé le 1er septembre à une importante partie des Mozambicains et invitant ces derniers à descendre dans la rue pour manifester contre la hausse de 25 % du prix du pain, de 10 % du prix de l'eau et de 10 % du prix de l'électricité, avec comme résultat des émeutes qui ont duré trois jours, des policiers débordés tirant avec de vraies balles et treize morts parmi les civils. Il aurait donc plutôt été question d'empêcher l'envoi d'autres SMS du genre et de nouvelles émeutes meurtrières.