Après les attentats de Bruxelles cette semaine, les autorités et la SNCF craignent que les files d'attente générées par ces points de filtrage ne deviennent des zones à risque facilement exploitables pour des terroristes.
Les longues queues occasionnées par les portiques de lignes Thalys préfigurent de ce qui se passerait à l'extérieur de la gare et la SNCF se refuse à avancer l'heure d'embarquement dans les trains, expliquant l'abandon de l'expérimentation mais aussi sans doute de l'extension de la présence de portiques sur d'autres lignes comme les TGV, Intercités ou TER.
Trop contraignants pour la gestion des flux de voyageurs, les portiques de sécurité resteront donc une mesure exceptionnelle, relève le journal La Tribune. Parallèlement, la SNCF indique travailler avec l'Etat à de nouveaux dispositifs de sécurité faisant la part belle aux nouvelles technologies, comme des portes ne s'ouvrant qu'avec la lecture optique du billet.