Connue sous le nom de SNK dans les années 70 à 90 la marque qui s'est surtout fait connaitre pour ses jeux d'arcade avait fait faillite en 2001 avant de revenir sous le nom de Playmore Corp, puis de SNK Corporation en 2016.

À l'origine de quelques franchises légendaires du jeu vidéo comme Neo Geo, Fatal Fury, Metal Slug, The King of Fighters ou Samurai Shodown, SNK a finalement réussi à revenir sur le devant de la scène.

The King of Fighters XIV - comparatif 2.

Mais finalement, la marque aura fini par tomber entre les mains de la fondation Mi SK et d'Electronic Gaming Development Company. Cela faisait plusieurs années déjà que la fondation du prince saoudien était impliquée dans la marque, avec des investissements progressifs à hauteur de 33 puis 51% de participation.

Récemment, des documents publiés sur le site coréen de SNK indiquent que Mi SK détient désormais 96,18% de la marque. La fondation de Mohammed ben Salmane a ainsi récemment fait une offre de rachat de 37,2 won par titre, ce qui porte l'investissement total à 552 millions d'euros.

Le prince n'en est pas à sa première opération : en début d'année, c'est 1 milliard de dollars qui ont été investis pour acquérir 5% de Capcom et Nexon. Mais on peut également citer 1,3 milliard de dollars investis dans Activision Blizzard, 1 milliard chez EA ou encore 825 millions dans Take-Two Interactive.

L'Arabie Saoudite, qui a toujours misé sur les énergies fossiles pour s'enrichir voit désormais la fin de l'âge d'or du pétrole et cherche à diversifier ses investissements et sources de revenus et notamment dans le secteur du divertissement, dont les jeux vidéo.