Après Nokia et ses nombreux services mobiles, c'est au tour du fabricant de terminaux Sony Ericsson de se tourner vers les contenus en relançant son portail PlayNow Arena lundi 25 août. Sans aller jusqu'à la stratégie complexe d'intégration du géant finlandais, l'offre du nippo-suédois va permettre de tirer parti des fonctionnalités de ses gammes Cyber-Shot et Walkman.
Et pour son lancement, qui aura d'abord lieu en Scandinavie avant de s'étendre en Europe, ce sont un million de titres musicaux, sans DRM, qui seront proposés en provenance des catalogues de Sony BMG, Warner Music et EMI.
Contrairement à Nokia, Sony Ericsson éliminera donc d'emblée la question des droits numériques et laissera les utilisateurs gérer leur collection entre différents appareils mobiles comme bon leur semble. Le fabricant espère gagner en popularité auprès des consommateurs et créer un nouveau flux de revenus tout en stimulant les ventes de ses terminaux dédiés à la musique.
Tourner le dos aux DRM pour créer la croissance
Le prix unitaire des titres devrait correspondre au consensus en vigueur sur les plates-formes de téléchargement en ligne, soit l'équivalent de 0,99 €. Du point de vue de Martin Blomkvist, directeur des contenus de Sony Ericsson, la mise en place de solutions adaptées, quitte à passer par le rejet des DRM , est nécessaire pour faire progresser ce marché mobile, sans quoi il va s'étioler de lui-même.
Or, des analystes, comme ceux de Gartner, prédisent que ce secteur représentera 13,11 milliards de dollars d'ici 2011 ( contre 4,43 milliards de dollars en 2008 ) tandis que l'activité de vente de jeux mobiles vaudra 6,31 milliards de dollars.
C'est d'ailleurs la combinaison des contenus mobiles qui créera les revenus pour Sony Ericsson, la musique jouant plutôt le rôle de produit d'appel. Face au ralentissement de ses ventes de téléphones portables, la société se prépare donc de nouvelles voies de développement. Le portail PlayNow Arena devrait être pleinement lancé d'ici 2009.
Et pour son lancement, qui aura d'abord lieu en Scandinavie avant de s'étendre en Europe, ce sont un million de titres musicaux, sans DRM, qui seront proposés en provenance des catalogues de Sony BMG, Warner Music et EMI.
Contrairement à Nokia, Sony Ericsson éliminera donc d'emblée la question des droits numériques et laissera les utilisateurs gérer leur collection entre différents appareils mobiles comme bon leur semble. Le fabricant espère gagner en popularité auprès des consommateurs et créer un nouveau flux de revenus tout en stimulant les ventes de ses terminaux dédiés à la musique.
Tourner le dos aux DRM pour créer la croissance
Le prix unitaire des titres devrait correspondre au consensus en vigueur sur les plates-formes de téléchargement en ligne, soit l'équivalent de 0,99 €. Du point de vue de Martin Blomkvist, directeur des contenus de Sony Ericsson, la mise en place de solutions adaptées, quitte à passer par le rejet des DRM , est nécessaire pour faire progresser ce marché mobile, sans quoi il va s'étioler de lui-même.
Or, des analystes, comme ceux de Gartner, prédisent que ce secteur représentera 13,11 milliards de dollars d'ici 2011 ( contre 4,43 milliards de dollars en 2008 ) tandis que l'activité de vente de jeux mobiles vaudra 6,31 milliards de dollars.
C'est d'ailleurs la combinaison des contenus mobiles qui créera les revenus pour Sony Ericsson, la musique jouant plutôt le rôle de produit d'appel. Face au ralentissement de ses ventes de téléphones portables, la société se prépare donc de nouvelles voies de développement. Le portail PlayNow Arena devrait être pleinement lancé d'ici 2009.
Source :
Dow Jones