De quoi donner au propriétaire d'une PS3 le contrôle complet de son appareil depuis le firmware, mais aussi faire tourner des logiciels non approuvés par Sony. Potentiellement, ce jailbreak a aussi ouvert la voie à l'exécution de jeux piratés. La firme nippone n'a pas apprécié cette divulgation et a entamé une procédure judiciaire.
L'acharnement de Sony ( voir notre actualité ) a souvent été pointé du doigt, d'autant que le jailbreak d'un smartphone n'est dans les faits pas illégal. Finalement, un accord amiable a été trouvé et met fin au litige. Les deux parties se disent soulagées de mettre enfin cette affaire derrière elles.
D'un côté, Sony Computer Entertainment America affirme que son intention a été de " protéger sa propriété intellectuelle et ses consommateurs ". De l'autre, George Hotz a déclaré " n'avoir jamais eu l'intention de causer des problèmes aux utilisateurs ou de faciliter le piratage ".
GeoHotz est désormais sous le coup d'une injonction permanente. Il a pour interdiction de procéder à du reverse engineering, décompilation ou désassemblage de toute portion d'un produit Sony. De même, il a accepté de ne pas passer outre ou désactiver tout mécanisme de chiffrement, sécurité ou authentification. S'il ne respecte pas les termes de l'accord, George Hotz encourt 10 000 dollars d'amende par violation.
S'il n'est pas autorisé à faire de commentaires sur l'accord signé, on peut toutefois lire sur son blog que GeoHot a décidé hier de se joindre au boycott des produits Sony :
" Je n'achèterai jamais un autre produit Sony. Je vous encourage à faire la même chose. Et si vous avez acheté quelque chose de Sony récemment, renvoyez-le. "