Spam Société éditrice de solutions logicielles anti-virales, anti-spywares et anti-spam à destination de l'entreprise, Sophos a dressé un état des lieux de la situation géographique de la menace spam. Pour ce faire, les experts de SophosLab ont scanné tous les messages de spam reçus par leur réseau global de " spam traps " ( pièges à spam ).


Les Etat-Unis toujours en tête
Malgré les efforts de lutte anti-spam engagés par le gouvernement américain sur ses terres avec la promulgation de lois spécifiques plutôt répressives ( amendes importantes, peines lourdes ), les ordinateurs US demeurent les plus gros pourvoyeurs de pourriels même si l'écart avec leurs homologues chinois tend à se réduire de plus en plus. Et l'une des responsables de Sophos de préciser :

" Il y a deux ans, les USA étaient à l'origine de plus de la moitié de l'émission mondiale du spam. Grâce à la mise en pratique par les utilisateurs de mesures de sécurité, aujourd'hui, le spam américain représente moins du quart du spam mondial ".


Place
( janvier à mars 2006 ) 		Pays Pourcentage
1 USA 23,1
2 Chine ( avec Hong Kong )
 21,9
3 Corée du Sud
 9,8
4 France
4,3
5 Pologne 3,8
6 Espagne 3,3
7 Allemagne 3
8 Brésil
 2,9
9 Japon 2
10 Royaume-Uni 1,9
11 Pays-Bas 1,8
12 Taïwan 1,6

Autres 20,6


Au niveau continental, l' Asie passe devant
Si malgré une tendance à la baisse, les Etats-Unis restent leader dans le classement par pays, à l'échelle continentale, ce fléchissement " profite " à l' Asie qui affiche près de 43 % du spam intercepté sur les trois premiers mois de cette année. A noter également que l' Europe est juste derrière l' Amérique du Nord mais de très peu et c'est la France qui est le pays européen le plus " actif " à ce niveau.


Place
( janvier à mars 2006 )
 Continent Pourcentage
1 Asie 42,8
2 Amérique du Nord
 25,6
3 Europe 25
4 Amérique du Sud
 5,1
5 Océanie 0,8
6 Afrique 0,6

 

( Autres : 0,1 % )

Ce rapport fait suite aux recommandations de l' OCDE dont nous vous faisions l'écho dans une actualité précédente et qui mettaient en exergue la nécessité d'une coopération à l'échelle internationale pour combattre ce que l'organisation qualifie de fléau économique mondial. Dans cette optique, une collaboration avec la Chine est plus que jamais à l'ordre du jour.