OpenAI se voit temporairement freiné par la justice américaine. Une juge a accordé une ordonnance restrictive temporaire interdisant à la start-up d'IA d'utiliser le mot cameo pour toute fonctionnalité liée à son application Sora de génération de vidéos par IA.
Cette décision fait suite à un procès intenté en octobre par Cameo, une plateforme de vidéos personnalisées de célébrités.
Quelle est l'origine de ce conflit juridique ?
Le litige a éclaté après le lancement par OpenAI d'une fonctionnalité controversée dans son application sociale Sora. Baptisée Cameo, elle permet aux utilisateurs de créer des deepfakes d'eux-mêmes ou d'autres personnes pour les insérer dans des vidéos.
L'entreprise Cameo, qui a bâti sa réputation sur la vente de messages vidéo personnalisés de célébrités, a rapidement déposé une plainte pour violation de marque.
Le patron de Cameo a affirmé avoir tenté de résoudre le différend à l'amiable, mais soutient qu'OpenAI a refusé de cesser d'utiliser le nom.
OpenAI n'entend pas céder
L'ordonnance restrictive temporaire, émise le 21 novembre 2025, est valable jusqu'au 22 décembre 2025. Elle contraint OpenAI à ne plus utiliser le mot litigieux ou des termes similaires comme kameo dans son application.
Du côté de Cameo, l'espoir est que cette première victoire mène à une solution définitive. " Bien que l'ordonnance du tribunal soit temporaire, nous espérons qu'OpenAI acceptera de cesser d'utiliser notre marque de façon permanente. "
OpenAI conteste le fondement même de la plainte, défendant son choix de nom pour la fonctionnalité de son application Sora. " Nous sommes en désaccord avec l'affirmation de la plainte selon laquelle quiconque peut revendiquer la propriété exclusive du mot ' cameo ', et nous sommes impatients de continuer à défendre notre cause devant le tribunal. "