Ces chercheurs ont découvert que 95 % du spam relatif aux produits pharmaceutiques, logiciels et copies est monétisé grâce au concours de principalement trois banques situées en Azerbaïdjan, Danemark et dans l'île de Niévès aux petites Antilles.
Si ces trois banques ne participaient pas à l'économie du spam, c'est un véritable coup dur qui lui serait porté. Ces institutions gèrent par exemple les transactions financières pour des sites qui vendent illégalement des médicaments.
" C'est la composante bancaire de la chaîne du spam qui est à la fois la moins étudiée et, nous pensons, la plus critique ", expliquent les chercheurs selon des propos rapportés par Le Journal Du Net.
Pendant trois mois, les chercheurs ont analysé des données de spam et procédé à plus d'une centaine d'achats sur la base des messages reçus.